BRESIL



Débuts brésiliens :
7 novembre : Mes parents montaient dans l’avion du retour et nous nous retrouvions de nouveau tous les deux. A la télévision, on montrait les images de routes bloquées et de bus aux vitres brisées par les planteurs de coca en colère... Mais une fois encore notre bonne étoile brillait et nous avons pu rejoindre Santa Cruz sans difficulté pour attraper le train. 17 heures plus tard, nous débarquions à la frontière boliviano brésilienne que nous avons traversée tranquillement (contrairement aux Boliviens, rackettes de quelques Bolivianos – la monnaie locale – par leurs propres agents). 1ère étape : Corumba et le célèbre parc naturel Pantanal. Mais... la saison des pluies commencant déjà, les oiseaux et autres animaux exotiques que nous guettions pendant nos promenades n’ont pas beaucoup montré leur nez, d’où une certaine déception... Et comme un ennui ne vient jamais seul (enfin... c’est ce que disent les pessimistes), nous sommes aussi rentrés de nos 3 jours d’excursion avec un appareil photo qui refusait de fonctionner et surtout avec 100$ en moins dans notre porte-monnaie. Charmant, non ? . Heureusement, à Campo Grande, notre 2ème étape, Alexandre (un espérantiste) nous attendait pour nous aider à réglés ces ´´petites misères`` et à nous changer les idées. Nous entrions dans le circuit de l’entraide et l’accueil des Brésiliens espérantistes que nous avons eu bien d’autres occasions d’apprécier ensuite.





Petit détour pour réparer l’appareil photo :
Alors que nous avions l’intention de partir à Brasilia directement après Campo Grande, nous avons appris que pour changer la pièce usagée de notre appareil, nous devions aller à Sao Paulo : juste un petit détour de 1000 km ! Nous nous sommes donc mis en route en compagnie d’un chauffeur de camion interpellé à une station service (avec l’aide précieuse de la mère d’Alexandre, qui s’inquiétait pour nous à cause de la mauvaise réputation de l’auto stop au Brésil). Mais, voyant le soir approcher et Sao Paulo encore bien loin, nous avons décidé de nous arrêter à Bauru où logeaient quelques espérantistes dont Alexandre nous avait donné le numéro de téléphone. Branle-bas de combat dans le bourg et... 3 heures plus tard, nous avions un lieu où dormir sans aucun reproche sur notre culot (ça ne se fait pas en général de prévenir de sa venue le jour même, n’est-ce pas ?). En échange, nous avons passé une journée sur place afin de répondre aux attentes de nos hôtes : intervention dans l’école, visite du club d’espéranto où nous sommes revenus le soir pour parler et même une interview pour le journal principal de la ville. Sacrée journée ! D’autant plus que rien n’était organisé à l’avance. Le lendemain, nous avons finalement atteint Sao Paulo et aussitôt, guidés par Mariselle (une autre espérantiste qui, elle, savait que nous allions venir...), nous avons déposé notre appareil chez le réparateur agrée.



Petits tours en ville, dîners avec des espérantistes, salut rapide aux élèves du club d’espéranto... : tout le monde nous priait de rester quelques jours mais nous avions trop hâte de repartir vers Brasilia où des amis nous attendaient. Et il faut reconnaître qu’avec ses centaines de tours, serrées les unes contre les autres sans la moindre harmonie, ses quartiers populaires où des millions de gens (parmi les 20 millions d’habitants de la ville et banlieues) vivent dans des conditions misérables et son triste titre de ville la plus violente et dangereuse du Brésil, Sao Paulo ne nous a pas réellement enthousiasmés.

Région de Brasilia : (David)
Depuis un moment, nous voulions quitter les grosses villes brésiliennes pour un peu plus de campagne. C´est ce que nous avons fait chez Adair, Shirlène et Estacio (amis espérantistes rencontrés en Israël pendant le congrès l’espéranto dans la petite ville de brazlandia située à 30 km de Brasilia, la capitale du pays). A ne pas confondre. Nos amis habitent sur un très grand terrain et au moment où nous arrivions, ils construisaient à l´intérieur même de leur propriété une école. Nous ne nous sommes pas fait prier pour les aider à construire le toit : tout un symbole ! Nous sommes fiers d´avoir pu donner un toit à une école (qui s´appelle Zamenhof).
Nous avons travaillé comme des fous pendant presque une semaine. J´ai joué à l´ascenseur avec des tuiles toute une partie du temps et Rachel à fait l´équilibriste pour les disposer. Travail de forçat, en échange de repas végétariens.



A quoi pense-t-on quand on est volontaire ? ... En tout cas, nous nous sommes sentis utiles : cela faisait longtemps. Nous aurons tout de même pris une journée de repos pour visiter Brasilia, ville champignon qui ne nous a pas vraiment enthousiasmés. Nous quittons une école pour une autre. Celle-ci s´appelle Bona Espero (encore de l´espéranto mais là, pas besoin de traduire) et se situe dans une propriété de 1000 km² en pleine nature (a 15 km d´Alto Paraiso, soit 300 km de la capitale). Depuis longtemps on nous parlait de cette école a part, créée il y a 47 ans par des espérantistes brésiliens et gérée bénévolement par Ursula et Giuseppe, un couple germano-italien, espérantiste également. Le but est ici de recueillir des enfants en difficulté, des enfants au triste avenir : sur la trentaine d’écoliers, beaucoup sont orphelins, d’autres étaient de petits voleurs ou ont des parents prostitués voir criminels. Quasiment tous ces enfants vivent sur place en vraie communauté : ils dorment en dortoir ; le matin, c´est le temps du nettoyage, jardinage... Chacun met la main a la pâte. Ce n´est qu´à 14 h que commencent les cours, après que les enfants aient fait la vaisselle... bien sùr. Actuellement, les cours sont donnés par une ancienne pensionnaire de Bona Espero et un volontaire brésilien. Mais tout au long de l´année, des volontaires des 4 coins du monde viennent aider et c´est là que l´espéranto prend sa place.
Aussi les enfants ont-ils appris l´espéranto pour faire connaissance avec les volontaires et aussi tous les hôtes de passage comme nous. Cela nous fait penser à un camp de vacances permanent. Le résultat de cette école est très bon. Elle a permis à de nombreux enfants de trouver un travail et parmi eux, Ursula est très fière qu´il y ait de nombreux professeurs. Malheureusement l´école ne peut accueillir qu´une trentaine de petits pensionnaires alors qu´au moins 200 pourraient frapper à la porte. Ne sont admis en fait que les enfants en situation les plus dramatiques (par l´intermédiaire de juges pour enfants). Seulement... Ursula et Giuseppe, agés de 70 ans aimeraient maintenant prendre leur retraite mais cela n´est pas si facile. Il faut qu´ils trouvent un couple pour les remplacer. Bien sur, ils nous ont proposé de nous donner leur place mais... nous avons décline l´offre...




Salvador de Bahia : (par Rachel)
Avant même de mettre les pieds au Brésil, j´avais déjà envie de me réserver un peu de temps dans cette ex-capitale (la première en fait) dont on nous vantait tant l´ambiance et la vie culturelle. Et il faut reconnaître que nous n´avons pas été déçus !
Cette ville a en effet un cachet très particulier grâce à ses vieux quartiers à l´architecture coloniale et aux rues pavées. Etrange parfum d´Afrique avec ces vendeuses noires en tenues blanches, ces percussions qui résonnent le temps d´une cérémonie de Candomblé (religion aux origines africaines, apportée par les esclaves et encore aujourd´hui) ou d´un cours de danse afro-brésilienne (Oui très présente, oui, j´ai essayé... et j´ai aimé). Capoeira (danse-art martial), pagode, forro, bandas... : la ville est en perpétuelle fête ! Surtout que, malgré le ciel bleu et les 30 degrés ambiants, les sapins et les gros barbus en manteau rouge nous rappellent que Noël approche et de nombreuses familles se promènent chaque soir pour admirer les décorations. Une fois encore, nous avons été hébergés chez un espérantiste et d´autres nous ont invités à découvrir la ville avec eux. Nous aurons, entre autre, eu l´occasion de nous balader entre les stands d´une foire culturelle (rencontre entre artistes ou managers et organisateurs de festivals du monde entier ) et devinez ce que nous avons trouvé... : le programme du Festival sur l´Ile en juillet 2002 à Nantes !

Rio de Janeiro: (par Rachel)
Samedi 15 décembre, nous sommes descendus du bus (après 27 heures de route) et avons aussitôt sauté dans un taxi, direction la coopérative culturelle des espérantistes ou nous étions invités pour fêter les 152 ans de la naissance de Zamenhof (le créateur de l´espéranto). Une trentaine de participants de tous les âges et tous les niveaux ; discours, présentation de nouveaux livres (CD et cassettes) pour apprendre, chants, quelques mots sur notre voyage, discussion autour du buffet.... : pas mal pour un premier jour ! Accueil toujours aussi chaleureux : petits cadeaux, invitation à aller se promener ou à passer un moment chez l´un, chez l´autre, intervention dans l´émission radio hebdomadaire sur l´espéranto (une première pour nous !), mini-conférence sur notre expérience de voyage, visite au club de Bangu... Lorsque David a commencé à être malade (dengue attrapée à Salvador), c´est aussi grâce à nos nouveaux amis que nous avons trouvé un bon médecin.





Rio suite : (par David)
Malgré mes 40 degrés de fièvre et un beaume mal de crane, j´accueille ma famille à l´aéroport. Dur d´être un fils modèle ! Je rêve d´être dans mon lit... Du 18 au 24 décembre, ce sera donc Rachel qui leur fera visiter le coin : Pain de sucre, plage de Copacabana, centre-ville et quartier populaire de la banlieue...





PARTIE THEMES :


Histoires de vol (par David) :
Nous étions prévenus en arrivant sur le sol américain que le vol etait ´´monnaie courante``.
Episode 1 : dans une marche au Mexique, marche bonde ou les gens sont les uns sur les autres. Me voila coincé dans la foule par 3 hommes qui mine de rien me fouillent les poches. Heureusement, j’étais assez vigilant et j’ai pu sentir le coup. J’ai donc tapé sur les mains de mes voleurs, proteste et les voilà courant à travers le marché. C’était le premier avertissement.
Episode 2 : Au Guatemala, alors que nous venions de passer une nuit dans un bus et nous nous installons sur un banc de la gare routière pour prévoir la suite. Un 1er homme nous aborde et nous dit :´´Regardez, il y a des cartes téléphoniques par terre.``. Je les ramasse et m’en vais trouver un lieu pour déjeuner. Rachel reste seule avec les sacs. L’homme retourne la voir et lui refait le coup des cartes par terre. Rachel sent qu’il y a quelque chose de louche et au lieu de regarder les cartes, regarde derrière elle et surprend un homme qui se rapproche de nos sacs. Rachel ramène les sacs prés d’elle et les 2 hommes s’enfuient.
Episode 3 : En Bolivie, nous avons eu moins de chance. Nous avions été rejoints par les parents de Rachel et avions baissé un peu la garde. Depuis notre arrivée au Mexique, nous avions pris l’habitude de laissé notre argent, passeport, chéques de voyage dans notre chambre d’hôtel en cas de mauvaise rencontre. Dans cet hôtel de Cochabamba, nous avons donc laissé notre ´´banane`` sous l’oreiller (généralement on trouve une meilleure cachette) et la mère de Rachel a préfèré laisser la sienne à la loge de l’hôtel. Bilan : 20$ de volé pour nous et 100$ pou les parents de Rachel ! Protestations, bien sur, de notre part mais la, c’est le patron de l’hôtel qui appelle la police parce que l’on a atteint sa fierté en disant qu’il y a un voleur dans l’hôtel. Je pique une vraie crise dont le père de Rachel se rappelle encore... Lui, C’est plutôt une crise de rire qu’il a eu en me voyant.
Episode 4 : Encore une fois en Bolivie. J’achète un journal et sort mon porte-monnaie. 5 minutes plus tard, un jeune Bolivien me rentre dedans et je le saisis alors qu’il a la main dans mon manteau, la main sur le porte-monnaie. Je le bloque avec mes petits bras musclés et le traite de ´´ladron`` (´´voleur`` en espagnol). Bientôt un policier vient, demandé ce qui s’est passé et part avec le voleur. 100m plus loin,... le policier relâche as proie. Y a-t-il eu bakchich ou alors était-ce un faux policier ? ? ? Nous ne le saurons pas...
Episode 5 : Cette fois, nous sommes au Brésil. Nous sommes partis pour 3 jours pour une visite du Pantanal. Nous dormons dans un dortoir et mettons notre argent dans le fond de mon sac a dos, cadenasse. La, nous avons été un peu bêtes puisque la clé du cadenas etait facilement accessible en cherchant un peu (dans le petit sac que Rachel avait pourtant avec elle à chacune de nos promenades). Bilan : 145 $ de vol ! Nous déclarons donc le vol a l’agence avec laquelle nous faisions la visite. Ils ne nous croient pas et nous traitent à la limite de menteurs. Encore une fois on inverse la situation contre nous. Nous espérons que nous ne serons plus victimes de vol, sinon nous serons obligés de rentrer plus tôt à la maison. Ce serait dommage. On pense souvent à des amis qui, eux, se sont faits braquer et on se dit que l’on a beaucoup de chance. Restons positifs !

Manger au Brésil : (par Rachel)
Depuis notre arrivée au Brésil, nous avons remarqué quelques faits intéressants à propos de l’alimentation. D’abord, le repas principal de la journée est le déjeuner et celui-ci contient presque systématiquement du riz, des feijao (haricots secs cuisines comme un genre de cassoulet), une salade de crudités et de la viande (sauf pour les nombreux végétariens). Le dîner, lui, ressemble souvent à un petit-déjeuner français mais on mange aussi parfois une soupe ou une part de pizza (ou deux...). Ensuite, quand on sort au restaurant, le système le plus courant est le buffet ou on se sert à volonté pour un prix fixe ou bien en fonction du poids de nourriture. Souvent aussi, le buffet peut être complété par le ´´churrasco`` (barbecue) pour quelques reals de plus : on voit alors des serveurs s’arrêter aux tables pour proposer différents types de viande grillée (surtout du bœuf mais chaque fois une partie différente de la bête). Le charme de ce système est que la viande arrive sur de grands piques à broche que les serveurs présentent avec une élégance remarquable. Et pour ceux qui préfèrent les pizzas, sachez qu’au Brésil existe le principe du ´´rodizio`` : toujours pour un prix fixe, on passe à votre table pour vous proposer toutes sortes de pizzas et un simple ´´oui`` suffit pour qu’une part soit deposée dans votre assiette, et ce, à volonté. Pas mal, non ? Surtout que nos amis brésiliens ont eu la bonne idée d’inventer les pizzas sucrés : banane, chocolat... ! Enfin, pour les gourmands de fruits comme moi, le Brésil est un vrai paradis : mangue, jaquat, ananas, papaye et bien d’autres fruits aux noms exotiques... En jus, vitaminas (c´est-a-dire mixes avec du lait) ou en direct de l’arbre, tous les moyens sont bons pour se régaler !

Les Brésiliens :
En 1500, Pédro Cabral, un Portugais, jette l´ancre à Porto Seguro, sur la cote atlantique de l’actuel Brésil. (Finie la belle vie pour les Indiens qui vivaient la depuis des siècles...) Du coup, aujourd’hui, le Brésil est le seul pays d’Amérique du sud ou on parle le portugais (presque partout ailleurs on utilise l’espagnol : seule la Guyane française fait exception). Ce que nous avons immédiatement remarqué en arrivant ici, c’est la diversité de la population : blancs descendants d’Europeens (Portugais, Hollandais et Allemands surtout), indiens, noirs aux ancètres africains venus comme esclaves et toutes sortes de metisses issus de mélanges entre ces 3 grandes catégories. Ainsi, il nous est facile de nous fondre dans la masse et on nous parle souvent en portugais, pensant que nous sommes des ´´Gauchos`` du sud du pays ! Autre remarque : ici les femmes s’habillent en majorité très moulant et souvent court (sur le ventre notamment). Ca change des jupes bouffantes et tabliers des Boliviennes ! Pourtant les Brésiliennes sont loin d’être toutes aussi jolies et minces que les danseuses du Carnaval... Mais, pas de complexe ! D’ailleurs, ici, la règle est de ne pas s’en faire, de prendre la vie comme elle vient et sans s’inquiéter. On vit au jour le jour jusqu’a ce qu’un éventuel problème apparaisse. Alors seulement on cherche une solution et ce, toujours sans énervement et sans se presser... C’est parfois un peu difficile pour nous, habitués à anticiper pour éviter que les problèmes n’aient lieu. La notion du temps est aussi très différente en ce qui concerne les rendez-vous : nous aurons pas mal attendu mais c’est normal, pas de panique ! Pourtant, la situation économique n’est pas très rose actuellement. Les soirs de fête, on voit de nombreuses personnes remplir de grands sacs plastique avec les canettes vides qui traînent sur le trottoir : en les revendant pour le recyclage, ces personnes gagnent un peu d’argent. D’autres proposent, ou plutôt imposent leurs services contre une petite pièce pour aider les automobilistes à se garer : si on refuse, on prend le risque de retrouver sa voiture un peu amochée (pneu crevé, rétroviseur ou essuie-glace cassé...). On comprend mieux pourquoi à la caisse des petits supermarchés toutes sortes d’articles restent abandonnés au dernier moment : en fait, au moment de payer, les achéteurs déposent les produits un par un jusqu’a ce que l’ecran affiche la somme qu’ils ont dans leur poche et laissent les derniers dans un coin, faute de pouvoir se les payer. Pourtant, certains Brésiliens affirment que si on est prêt à travailler, on peut bien vivre : c’est juste une question de fainéantise entretenue par les aides excessives apportées par l’état... Difficile de savoir le fin mot de cette histoire pour nous qui ne faisons que passer. Heureusement, pour oublier leur malheur, les Brésiliens ont le football ! (même s´ils ont bien failli ne pas participer à la prochaine coupe du monde...) Le chauvinisme est incroyable. D´ailleurs, si la France a gagné en 98, c´est parce que le matche avait été achèté à l´avance... Nous avons participé à une soirée foot à la télé et j´ai eu vraiment peur en voyant la hargne dans les yeux des supporters qui nous entouraient et hurlaient, sautaient, faisaient leur signe de croix, tapaient sur la table... à chaque but. De vrais fous de foot ! Pour terminer, nous voulions vous demander si vous connaissez Alan Kardec. C´est un Français très célèbre au Brésil... Alors... toujours aucune idée ?... Eh bien, sachez qu´il est le fondateur du spiritisme. Oui,oui, celui des tables mouvantes ! mais nous avons découvert que ce mouvement religieux (base sur l´Evangile) est bien plus qu´un simple amusement. Au Brésil, c´est un mouvement très développé qui supporte, entre autres, l´espéranto et dont une grande différence avec le catholicisme est la croyance en la réincarnation (uniquement pour les êtres humains, contrairement à ce que croient les Hindouistes).