USA
28 juillet - 12 août
L’arrivée :
Partis le 28 à midi de Bangkok et après 15 heures de vol et 5 heures de transit
à Taipei (Taïwan), nous arrivons à San Francisco le même jour (oui, oui le 28 !)
à 18 h 30. (La clé de ce mystère vous attend un peu plus loin...). Très bien
sauf que nous, on a prévu qu’on arriverait le 29 et Joël, notre hôte
espérantiste, est en vadrouille du samedi soir ! Ca commence bien les
Etats-Unis...
Heureusement, les gens du coin sont très enclins à aider les touristes perdus :
on nous indique le chemin, on nous emmène même en voiture parce que c’est loin
et difficile à trouver et finalement, nous sommes invités à dormir chez le
voisin de Joël car celui-ci tarde à rentrer. A ne pas en croire ses yeux et ses
oreilles !
San Francisco :
Après ces débuts épiques, nous enchaînons 3 jours de visite, accompagnés par des
espérantistes qui se passent le relais pour nous guider à travers la ville.
Chinatown, Coit tower et sa vue imprenable sur la ville, les lions de mer sur le
quai 39 de Fisherman’s wharf, le quartier homosexuel (Castro), la mission
Dolores, traversée à vélo du Golden Gate bridge (le célèbre pont rouge), petit
tour en cable-car dans les rues en pente raide bordées de maison style
victorien, traversée de la baie en ferry avec un superbe coucher de soleil sur
les remparts d’Alcatraz... La totale, quoi !
Nous aurons bien apprécié le charme de cette ville cosmopolite, active mais pas
surexcitée, très bien aménagée pour les voyageurs sans voiture...
Par contre, le climat y est très étrange : souvent des nuages ou du brouillard,
des journées qui peuvent être très chaude mais se terminer avec un petit vent
glacial. D’ailleurs nous aurons vu pas mal de marchands de pull-over installés
sur les trottoirs...
Los Angeles :
De San Francisco, pour rejoindre Los Angeles, nous enchaînons divers moyens de
transport : bus, métro, train, auto-stop et pour finir le car.
Le train nous dépose à Salinas, petite ville célèbre pour son musée très
intéressant sur la vie et l’œuvre de John Steinbeck (auteur des Raisins de la
colère, A l’Est d’Eden, Tortilla Flat et bien d’autres livres).
Après cette petite pause culturelle, nous reprenons la route, en stop cette
fois. Nous faisons ainsi d’agréables rencontres.
Nous nous rappellerons notamment de Rich qui a eu 50 ans la veille et s’est
acheté, une voiture toute neuve qu’il rôde sur la plus belle autoroute du monde
(Highway 1) qui longe l’océan pacifique : l’aubaine pour nous ! D’ailleurs Rich
est aussi joyeux que nous (ravi de partager un si bon moment avec des Français)
et va jusqu’à s’arrêter pour que nous puissions prendre des photos du paysage
extraordinaire.
Après 2 jours de route avec une nuit à la belle étoile nous arrivons en bus à 2
heures du matin à Los Angeles. Et là, incroyable, on vient nous chercher, nous
conduire et nous présenter un lieu pour dormir : nous sommes accueillis pour une
ex-Saint-Herblonnaise, Laure Bossé, qui habite depuis plusieurs années à Los
Angeles.
Laure nous conduit un peu partout : nous marchons sur Hollywood avenue, célèbre
pour ses étoiles de stars ,
nous assistons à des chants Gospel dans une église (Terrible !), à un concert
des 4 saisons de Vivaldi en plein air (à Hollywood Bowl) ; nous visitons aussi
les quartiers de Beverly Hills, de Bel air, de Melrose Place...
Los Angeles est vraiment la ville de la télé et du cinéma !
San Diego :
Dernière étape américaine chez un espérantiste : Hector.
Hector habite comme Joël dans une maison collective : 5 - 6 personnes louent une
chambre dans une grande maison où la cuisine, la salle de bain et éventuellement
un salon sont communs.
Ce genre de mode de vie est assez répandue en Californie : salaire peu élevé et
coût de la vie très cher. Dans la maison d’Hector, cohabitent cinq nationalités
différentes. Nous y aurons passé d’agréables moments parlant en français,
anglais, espéranto, deux mots d’allemand et d’espagnol.
Après avoir appris 3 - 4 mots d’espagnol (Hector est prof d’espagnol)
nous prenons la route du Mexique....
La clé du mystère
(Thaïlande - Etats Unis )
Alors, avez - vous découvert comment 20 heures de voyage peuvent se traduire par
seulement 6 heures de différence entre le départ et l’arrivée ?
Si je vous dis fuseau... ou encore méridien de Greenwich...
Et oui, c’est tout simplement une question de décalage horaire !
En fait, nous nous sommes laisser attraper comme Philéas Fogg, le héros du
« Tour du monde en 80 jours ».
C’est que jusqu'à présent, à chaque fois que nous avancions vers l’Est, nous
devions avancer notre montre d’une ou quelques heures. C’est seulement lorsqu’on
traverse l’océan Pacifique (d’Ouest en Est bien sûr) qu’on peut remonter le
temps : incroyable ? Non, non, c’est vrai : nous l’avons testé pour vous !